Basé à Quimper, au carrefour des volontés de la Ville et d’une douzaine de structures culturelles et socioculturelles, le pôle Max Jacob est un projet en cours d’expérimentation qui s’appuie sur un protocole d’accord éthique partagé. Au niveau collectif, son application vise, dans le respect des principes et engagements communs, à encourager les collaborations artistiques, pédagogiques et culturelles entre les acteurs, mais aussi à engendrer des pratiques de coopération et de mutualisation au sein d’un nouvel ensemble d’équipements culturels pluridisciplinaires.
Cette étude de cas réalisée par Opale tente de retracer le cheminement de cette expérience, accompagnée par le Dispositif Local d’Accompagnement], avec ses réussites, ses atouts, mais aussi ses doutes et ses tâtonnements. Il ne s’agit pas de présenter ici un projet exemplaire ou transférable, mais de mieux comprendre l’expérience en cours.
—
Réalisation : Cécile Offroy pour Opale/Cnar Culture
Coordination - suivi éditorial : Opale/Cnar Culture (Réjane Sourisseau, Luc de Larminat)
Date de publication du document : Novembre 2012
—
Sommaire
Un projet inscrit dans une politique d’aménagement urbain
Une réponse à un double enjeu
Un collectif d’acteurs culturels reconnus, mais hétérogènes
Le pôle Max Jacob, une mosaïque d’équipements culturels
Un lieu pluridisciplinaire ouvert sur la ville
Le collectif constitué en maîtrise d’usage
Au-delà de l’équipement, un projet d’éthique culturelle
Un référentiel de principes communs
La Ville et le collectif d’acteurs culturels, cosignataires du protocole
L’émergence d’une dynamique collective
La difficile application du protocole d’accord éthique
La nécéssité d’un regard extérieur : la place du DLA
Le pôle, entre activités ordinaires des structures et collaborations artistiques
Les activités des structures résidentes
La programmation du Théâtre Max Jacob
Les collaborations artistiques et culturelles entre acteurs
Gouvernance : l’élaboration d’un scénario associatif par les acteurs
Locaux : une juxtaposition d’espaces dédiés et d’espaces partagés
Attributions de la gouvernance : deux missions complémentaires, articulant projet culturel et gestion du site
Les moyens humains : une équipe salariée assumant une fonction de support
Structuration juridique : le choix de l’association
Un schéma de fonctionnement alternatif émanant de la Ville
La recherche d’un mode de contractualisation avec la Ville
Un scénario associatif distinguant pilotage et gestion du projet collectif
Préserver la cohésion du collectif