La revue Cassandre/Horschamp est amie de longue date de notre association, inscrite au cœur des mêmes débats, notamment lorsque nous diffusions la revue « Culture & proximité » entre 1996 et 2000.
Initiée en 1995 par Nicolas Roméas, alors journaliste à France Culture et toujours aujourd’hui directeur et rédacteur en chef de la revue, « elle parle d’art d’une façon inédite en le reliant à l’évolution de la société contemporaine. Elle donne la parole à tous ceux qui inventent de nouvelles façons de vivre ensemble. On y découvre des équipes remarquables qui font un travail méconnu à la frontière du culturel et du social, et des chercheurs de haut niveau s’y expriment sans jargon sur les questions culturelles et politiques. »
Au-delà et en complément de la revue, l’équipe du centre de ressources, d’actions et d’édition Horschamp organise de nombreuses rencontres mêlant réflexion, débats et propositions artistiques originales, pour approfondir la relation art, culture et société. « Que ce soit lors de ses appels aux politiques, des cycles de rencontres d’Horschamp ou de l’animation du groupe de réflexion et d’action Reflex(e), Cassandre/Horschamp a toujours été en pointe dans la lutte du symbolique et de l’inquantifiable contre la dictature du nombre. »
Des rubriques du site de Cassandre/Horschamp illustrent les thèmes de prédilection de cette équipe engagée : « Pour un service public de la culture »,« Luttes, sociétés, démocraties », « Art et banlieue », « Art et psychiatrie », « Actions culturelles citoyennes », etc.
Enfin, l’équipe crée en 2014 L’insatiable, un journal en ligne d’informations et de débats s’adressant à un public toujours plus large.
On trouve en particulier sur ce site de grands entretiens, avec par exemple Michel Le Bris, Arnaud Desplechin, Pierre Rabhi, Bernard Stiegler, Bernard Lubat, Nicolas Frize, Stéphane Hessel, Armand Gatti, Patrick Chamoiseau…
« L’idée centrale est la défense et l’illustration du geste artistique en tant qu’outil indispensable pour toute société, particulièrement essentiel et salutaire pour une société en grave danger de déshumanisation comme la nôtre. Pour ce qui concerne les recensions de pièces ou autres moments artistiques, nous ambitionnons d’inventer une nouvelle critique qui ne se contente pas d’un regard esthétique sur les œuvres, mais prenne vraiment en compte la relation à l’histoire, aux populations et aux lieux. »
